Grand Large

  • 30 logements en accession

Le projet, volontairement contemporain, suit les recommandations de l’OAP 3 pour assurer une bonne intégration dans le terrain et dans le secteur. Bien que d’apparence dense et étendu, il est pourtant peu impactant, car très limité en hauteur et en dimension.

L’implantation est réalisée en deux lanières parallèles à la rue du Miroir comme préconisé dans l’OAP. Les altimétries sont données par les pentes naturelles et la limitation de hauteur de construction à 6m. Chaque lanière est divisée en segment alternant constructions et vides, en respectant un minimum de 15m de vide et 20m de construction. Ainsi, des vues régulières sur le lac sont laissées depuis la route.

Les hauteurs sont limitées à 6m par rapport au TN en tout point de la construction, ce qui est très limitatif et donne des volumes beaucoup plus petit qu’une maison classique dont le faîtage est souvent plus haut. Les vues des constructions situées de l’autre côté de la route sont donc préservées.

La forme des bâtiments est en escalier pour suivre la pente naturelle, voir retrouver la pente initiale de ce coteau. Cette forme est aussi très appropriée pour dégager de vastes terrasses à tous les logements et offrir un visuel plus qualitatif à un collectif. Les terrasses sont plus confortables pour les habitants que des balcons et leur permettent de les investir et de les décorer en y ajoutant notamment des végétaux.

De plus, ce principe correspond à celui prescrit dans les croquis de l’OAP. Pour assurer une bonne intégration depuis le côté Nord il est prévu un accompagnement du bâti par le végétal. Les terrasses sont ceinturées par de grosses jardinières faisant office de garde-corps. Elles accueilleront à la fois des arbustes florissants d’aspect variable selon les saisons, des Cotonéaster envahissants, plus stables et denses et des Herbes du Japon pour une coloration plus vivante et peut-être des Chèvrefeuilles pour le parfum.

Entre les constructions elles même, se glisseront des haies vivaces pour délimiter les jardins. Elles seront composées d’arbustes aux essences mélangées comme le Seringua, le Laurier, le Photinia ou le Cornouiller. Des arbres décoratifs de type Acer ou Liquidambar seront plantés entre les constructions et donneront un peu d’ombrage en été. Ils ne refermeront pas la vue entre les constructions depuis la route. L’abondance de végétaux aura pour but de réduire l’impact des éléments construits comme les murets, murs de soutènements et jardinières.

Les toitures hautes seront traitées en végétation de type plante grasse (Sédum). La profusion de terrasse jouera un rôle de tampon dans le drainage des eaux pluviales qui sera dirigé vers plusieurs puits perdus.

De la rue ne seront visibles que les 3 bâtiments du haut qui arborent des façades de faible hauteur. Les entrées des bâtiments donneront côté rue et seront marquées par un volume légèrement plus haut que le reste de la construction avec un traitement de façade différent, chaleureux et accueillant. La surélévation permet d’y glisser des fentes de lumière qui éclaireront les entrées des logements de manière naturelle.

Les ouvertures en façade seront larges pour mieux projeter l’espace à l’extérieur et dématérialiser la frontière entre les deux. C’est aussi un moyen de compenser l’apport de lumière par rapport aux débords de terrasse importants. Ces débords sont larges et nécessaires en été pour se protéger du soleil couchant très bas-côté Nord-Ouest. Ils couvriront suffisamment les terrasses pour en assurer leur exploitation. Ils sont prolongés par des structures métalliques formant des brise soleil. Ils étirent aussi les lignes de la composition comme pour mettre en lévitation ces terrasses.

Date:
Lieu

Maxilly-sur-Léman

Prix de la construction

6 400 000 € HT

Surfaces

Shab 2736 m2 + 1200 m2 de terrasses

Performance thermique

RT2012

Economiste OPC - Thermicien

Alienor

Etude structures

ESBA

Perspectives

Idlia